Qui tombe au sol, se relève grâce à lui.
Nous ne sommes jamais seul et n’entreprenons jamais rien seul, même si notre vanité nous le laisse croire.
J’observe beaucoup de personnes, dont moi, avoir honte de se sentir si faible et d’avoir besoin des autres.
Pourtant nous avons tous besoin d’air pour respirer, de sol et de gravitation pour marcher, d’obstacles pour se sentir fier, de nourriture pour survivre. C’est dire comment nous sommes totalement dépendants de notre environnement.
Et dès qu’il s’agit d’autres humains, on parle de dépendance affective, d’autonomie, d’indépendance, de travail sur soi, de confiance en soi, comme si l’objectif était de devenir totalement indépendant, ou les autres ne sont que des objets secondaires dans nos vies. Pourtant les autres font parties de cet environnement.
Nous sommes tellement centrés sur notre réussite, notre CA, notre personal branding, notre entreprise, notre travail, que l’autre deviens, sans que nous nous rendions compte, un persona, un moyen, un lecteur, un prospect, un client, un fournisseur..
A cela, je me joins à Ximo Tarrega et à Dominique Michel pour faire l’éloge de l’interdépendance, c’est-à-dire la « dépendance réciproque dans une organisation structurée ».
Je suis dépendant, pour publier ce post, de mon échange avec mon amie et collègue Malika Azaiez sur la peur de s’exposer avec cette vision du monde, à contre-courant de la vision individualiste, et de cet article, dont je m’inspire beaucoup (avec de bonnes parties de copier-coller), et c’est très bien..
Au culte de la personne, je préfère le culte de la relation..
Car c’est dans la relation que je suis !
Seul l’impact de l’autre sur moi me rend celui que je crois que je suis.
Gabriel Celaya